Un disque de 3600 ans représentant le Ciel a été découvert à Nebra-sur-Unstrut en Allemagne !
Le disque de Nebra est un disque de bronze pesant à peu près 2 kg et d'environ 30 cm de diamètre. Il a été mis au jour illégalement, par des fouilleurs clandestins, en juillet 1999 à Nebra-sur-Unstrut -Saxe-Anhalt (Allemagne)- constituant avec d'autres objets un dépôt cultuel.
Il daterait d'environ 1600 avant notre ère (faciès de
transition Bronze ancien/Bronze moyen - Bronze A / Bronze B -).
Il est conservé au Musée régional de Préhistoire de Halle, en Allemagne.
La BBC a réalisé un film (diffusé sur Arte en juillet 2006) faisant une très large part à l'interprétation ésotérico-religieuse du disque (barque solaire) quasiment sans tenir compte des aspects scientifiques en tronquant les déclarations des savants allemands.
Il est conservé au Musée régional de Préhistoire de Halle, en Allemagne.
La BBC a réalisé un film (diffusé sur Arte en juillet 2006) faisant une très large part à l'interprétation ésotérico-religieuse du disque (barque solaire) quasiment sans tenir compte des aspects scientifiques en tronquant les déclarations des savants allemands.
Différents points à connotation scientifique
ont toutefois été cités et développés dans le film.
Description
Il
se présente sous la forme d'une plaque circulaire sur laquelle se
détachent, en plaques d'or incrustées, des points supposés être
des corps célestes (la lune représentée en disque central ou en
croissant ; les Pléiades, constellation, représentée par sept
étoiles groupées...) et d'autres motifs en feuille d'or.
Il pourrait s'agir d'une représentation du ciel pour un observateur qui se serait situé en Allemagne et en Europe à l'apparition des Pléiades il y a 3600 ans.
Il pourrait s'agir d'une représentation du ciel pour un observateur qui se serait situé en Allemagne et en Europe à l'apparition des Pléiades il y a 3600 ans.
Ce serait jusqu'à ce jour la
représentation la plus ancienne de la voûte céleste jamais
retrouvée.
L'archéologue allemand Harald Melle la qualifie de "ciel étoilé automnal".
Au solstice d'été à Nebra, le soleil se couche derrière le Brocken.
Ce fait, non négligeable, permet d'imaginer une orientation possible
du disque lors de son utilisation.
On y distingue aussi sur le côté
droit un arc de 82 degrés (et la trace d'un autre disparu, sur le
côté gauche) qui pourrait représenter l'écart entre les points de
l'horizon où le soleil se lève, ou se couche, aux solstices d'été
et d'hiver.
La valeur de cet angle correspond relativement bien à la latitude du lieu de la découverte.
La valeur de cet angle correspond relativement bien à la latitude du lieu de la découverte.
Un autre élément
intéressant du site de Nebra est qu'au solstice d'été, le soleil
se couche derrière le sommet du Brocken, sommet le plus haut de la
partie nord de l'Allemagne, situé à environ 80 km au Nord-Ouest de
là.
Cet élément permet d'imaginer un alignement possible du disque
avec l'arc latéral subsistant orienté vers l'Ouest.
De
l'autre côté du disque, à l'opposé, un autre arc représenterait
soit une barque solaire (voir Char solaire de Trundholm), soit la
Voie lactée.
Le nombre des "étoiles" visibles sur le disque
dans son état actuel est inférieur au nombre d'origine, car le "segment de latitude droit" a été superposé à une époque
ultérieure et en masque deux.
Authenticité et
datation
Le
disque est un objet si spectaculaire que certains archéologues ont
pu
supposer
qu'il aurait été fabriqué par un faussaire.
Une étude
microscopique de sa patine révèle qu'il est incontestablement
extrêmement ancien : la taille des cristaux d'oxydation est
proportionnelle à la lenteur de leur formation, et ceux du disque
seraient beaucoup trop importants pour être d'origine artificielle.
La fabrication du disque dans la région de sa découverte est
confirmée par une étude isotopique du plomb radioactif contenu dans
le cuivre du disque.
En effet chaque gisement a une signature
isotopique particulière.
Le cuivre provient des gisements alpins
exploités à l'âge du bronze en Autriche.
D'autres objets, des
bracelets et des épées de bronze, ont été exhumées par les
découvreurs au même endroit que le disque, une étude comparative
avec d'autres épées de l'âge du bronze semblables et datées
précisément grâce au carbone 14, permet de dater approximativement
le disque vers l'an 1600 av. J.-C.
L'image veillerait
probablement à perpétuer les enseignements sur l'astronomie.
C'était une sorte d'aide-mémoire.
La tradition orale se devait de
maintenir les connaissances sur la nature et les saisons.
Cette
connaissance était essentielle pour les semailles : les Pléiades en
effet, accompagnent la nouvelle lune au-dessus de l'horizon tous les
10 mars (=semailles) et ceci se reproduisait les soirs de pleine lune
des 17 octobre (=fin des moissons ?).
Selon l'astronome Rahlf
Hansen du planétarium de Hambourg, les diverses tailles des
croissants de la lune permettent de corriger la longueur de l'année
: lorsque le croissant de la nouvelle lune apparaissait près de
l'amas des Pléiades seulement au 3e jour du mois de printemps par
lequel l'année commençait (32 jours après le début de l'année et
plus épais que les années normales), on devait compter cette
année-là un mois de 29,5 jours, ce qui permettait de faire
correspondre l'année solaire de 365 jours avec l'année lunaire de
354 jours.
Le chiffre 32 est représenté par le nombre d'étoiles
sur le disque.
Le nombre 32 aurait une signification supplémentaire : 32 années solaires correspondent à 33 années lunaires.
Si le disque plein en or représente le soleil, les 32 "étoiles" seraient des soleils en miniature, 33 au total si l'on y
rajoute le disque plein, ce qui correspondrait au cycle de 33 années
lunaires.
L'interprétation précédente du Dr Schlosser selon
laquelle le disque plein en or représenterait la pleine lune reste
valable : il représente le soleil et la lune.
Les sciences et
la religion étant probablement indissociées à cette époque, le
disque serait en quelque sorte une encyclopédie astronomique
recueillant plusieurs des savoirs de l'âge du Bronze propres à
cette région de l'Europe.
Les astronomes de cette époque auraient
donc eu des connaissances astronomiques plus avancées que ce que
l'on croyait jusqu'à maintenant, la première description de cette
règle étant décrite sur un texte babylonien (le Mul Apin) datant
du VIe siècle av. J.-C. ou VIIe siècle av. J.-C..
Sources : Secret base
Et rien sur les 39 trous autour du disque!!!
RépondreSupprimerEt pourtant ils sont essentiels, ils permettent de calculer les cycles de Mars et de Vénus, de la Lune aussi, mais pour comprendre le comment de la chose il faut s'intéresser aux travaux de Howard Crowhurst https://sites.google.com/site/epistemea/livres/disque-de-nebra
il y a aussi toute une explication de vive voix sur Nuréa Tv, je sais je fais une sorte de pub, mais ça vaut vraiment la peine de s'intéresser aux travaux de ce bonhomme, car il a vraiment découvert des choses hallucinantes sur ce disque, mais pas que, sur les alignements de Carnac aussi
Les anciens bâtisseurs étaient des génies!!!!