"Voici les 5 principales raisons pour lesquelles la tentative de coup d’État au Venezuela est vouée à l’échec !"
Par Ktovkurse
Mercredi, les événements au Venezuela ont bouleversé le monde.
Beaucoup se sont demandé si le 23 janvier 2019 marquait le début de la fin de la présidence de Nicolas Maduro et le début d’un nouveau chapitre de l’interventionnisme américain.
Voici 5 raisons pour lesquelles il est peu probable que ce drame en arrive au dénouement que les mass-médias ont tant appelé de leurs vœux : un changement de régime !
"Président par intérim"…. Qui, quoi ?
Mercredi, dans le cadre d’actions anti-gouvernementales massives, les États-Unis et un certain nombre d’États vassaux d’Europe et d’Amérique latine, ainsi que le Canada et certaines organisations régionales, telles que l’Organisation des États américains, ont reconnu le chef autoproclamé de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, en tant que "président par intérim" du Venezuela.
Cependant, un membre de l’Assemblée nationale de l’opposition, âgé de 35 ans, ne peut tout simplement pas claquer des doigts et assumer la présidence, même si un certain nombre de pays influents de la région ou du monde donnent leur approbation.
Une telle démarche serait tout simplement en contradiction avec la Constitution et le droit international.
Guaido est tombé dans le monde fragmenté des législateurs de l’opposition en 2015, et ce n’est qu’au cours des deux derniers mois qu’il est soudain passé sous les feux de la rampe aux niveaux national et international.
A en juger par ses actions, rien n’indique que ses appels au coup d’État seraient plus fructueux que les nombreuses tentatives infructueuses de l’opposition pour prendre le pouvoir après le coup d’État de 2002.
Alliances internationales !
Le Venezuela n’est pas seul sur la scène internationale ; un certain nombre de pays puissants ont refusé de soutenir les États-Unis, qui ne veulent pas reconnaître le président élu Nicolas Maduro comme le dirigeant légitime du pays.
La Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie, le Mexique et un certain nombre d’autres pays ont clairement indiqué que, quoi qu’il arrive, leurs relations commerciales normales avec leurs collègues vénézuéliens se poursuivraient.
Les officiels de Grande-Bretagne, d’Allemagne, d’Espagne et de l’UE sont du côté de l’opposition ; néanmoins, Bruxelles n’a pas encore pris de décision officielle sur cette question.
Une telle division suggère que le Venezuela n’est pas aussi isolé que les États-Unis voudraient le croire.